Il est un cours d’eau, le Drouet qui s’en va vers la mer en dessinant une frontière naturelle entre Trégon et Ploubalay. La départemen-tale 768 enjambe ce petit fleuve et sur cette voie très fréquentée un grand flot de voitures circule sans se douter passer sur un ouvrage d’art d’une rare qualité.
Il s’agit d’un pont-vannes construit entre 1756 et 1785 à proximité d’un ancien moulin à marée dans le but de limiter l’envahissement des terres marécageuses par les eaux salées au gré des marées. C’est le début des drainages, précurseurs des polders.
Cet ouvrage est constitué des trois panneaux de bois verticaux, chacun sous son arche de pierre face à la mer. Le système se verrouille sous la pression de la marée montante. La mer ainsi retenue ne peut atteindre les terres en amont du Drouet, elles deviennent alors cultivables.

Plus tard, vers 1925, le pont est consolidé permettent la construction de la voie ferrée de la ligne « des chemins de fer d’intérêt local des côtes du nord ».